Mon objectif : Donner une voix aux Vaudois-es préoccupé-es par la crise écologique en vue d’actions politiques fortes et urgentes, décidées démocratiquement.

 
 
 

« Si le monde doit être guéri par des efforts humains, je suis convaincue que ce sera par des gens ordinaires, des gens dont l’amour pour cette vie est encore plus grand que leur peur. » Joanna Macy

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Crédit : Thierry Porchet

Présentation

Je m’appelle Micaël Metry et je me présente aux élections cantonales vaudoises pour le Conseil d’État. Cette candidature est un cri du cœur, un encouragement à la conscience et à l’action collectives.

J’ai grandi dans le Pays de Vaud, terre natale que j’affectionne depuis toujours pour ses paysages magnifiques. Amoureux de la nature, j’ai étudié la Terre à la Faculté de Géosciences et Environnement de l’Université de Lausanne pour mieux la comprendre, mieux la protéger. Mais mes connaissances scientifiques n’ont pas suffi à m’engager politiquement. C’est ma sensibilité qui m’a tout d’abord permis de percevoir la beauté et la fragilité de la nature. Ensuite, certaines émotions m’ont profondément impacté : la tristesse pour les destructions faites à la Terre et aux espèces qui la peuplent (humanité comprise), la peur face à l’urgence climatique et aux effondrements écologiques, et la colère face à l’inaction politique et économique. Ces connaissances et ces émotions, appuyées par ma responsabilité de père et de citoyen, m’ont poussé à agir pour la vie. Finalement, si un père de famille est prêt à se laisser mourir de faim pour que le Parlement soit correctement informé de la crise climatique, je sens que moi aussi je dois prendre des risques. Je veux pouvoir regarder ma fille dans les yeux et lui dire que j’ai tout essayé pour lui offrir un monde vivable. Tout cela m’a décidé à me présenter au Conseil d’État, afin qu’ensemble nous agissions pour la vie.

Ma compréhension profonde des crises actuelles me permet d’accompagner la population et les élus dans les prises de conscience nécessaires. Mon travail de formateur, de facilitateur en intelligence collective et mon expérience avec diverses associations de protection de la nature et du climat, comme le Réseau de villes en Transition que j’ai co-fondé en Suisse romande, sont des atouts essentiels aux décisions collectives que nous aurons à prendre.

Nous n’avons plus le temps d’être optimiste ou pessimiste. Il nous faut agir. Et je pense qu’avec du courage et de la lucidité sur la situation, nous saurons surmonter les défis immenses qui nous attendent. Nous n’avons pas le choix. Nous devons choisir la vie.

Vision 2030

Je souhaite vous partager ma vision pour l’année 2030. Il ne s’agit pas de mon programme mais du monde auquel j’aspire de tout mon cœur.

Je me réveille ce 20 mars 2030. Les oiseaux chantent et le printemps arrive. À part ce chant mélodieux, il n’y a pas d’autre bruit. Les voitures et autres engins bruyants à moteur sont devenus de plus en plus rares dans notre société, et ceux qui subsistent servent à rendre quelques services à la collectivité. Tout le monde en avait assez de cette pollution sonore. Le silence et les sons de la nature ont eu d’autres effets non-escomptés : le stress a diminué chez les gens et les relations sociales sont plus agréables. Qui pensait il y a dix ans que les choses étaient à ce point-là liées ?
Je me lève et me penche à ma fenêtre, le soleil vient de se lever et l’air est pur, je respire à plein poumons et me réjouis de la journée que je vais vivre. En 2022, la pollution tuait encore dix personnes chaque jour en Suisse et 9 millions chaque année dans le monde. Quelle folie ! Aujourd’hui, la santé planétaire est considérée comme inséparable de la santé humaine. C’était d’ailleurs assez bizarre de tout séparer à l’époque.
Je retrouve ma petite famille pour le petit déjeuner. Nous mangeons du délicieux pain au levain de céréales anciennes, que j’ai cuit dans mon four solaire. La basse technologie ne cesse de me fasciner. Avec ça, une confiture de nos vergers que nous avons sur place. Nous vivons proche de la nature, même en ville, celle-ci s’est installée partout. Ainsi, il y a des arbres fruitiers partout, dans tout le canton. C’est de la nourriture gratuite et saine, notamment les oléagineux qui sont très nutritifs. On ne s’inquiète plus trop de manquer dorénavant. En 2020, la Suisse n’était autosuffisante qu’à hauteur de 50%. À l’époque, l’argent et le commerce comptaient plus que la population et les paysans qui nous nourrissaient. Aujourd’hui, les paysan-nes sont nos héro-ïnes.
Avec ma fille, nous allons voir d’autres familles pour apprendre ensemble. Je passe beaucoup de temps avec elle, je la regarde grandir, je lui transmets ce que je sais et j’apprends d’elle aussi. À pied, parfois à vélo et rarement en transports publics, nous retrouvons d’autres enfants et quelques parents disponibles ce jour-là. L’éducation a bien évolué depuis, d’ailleurs l’école aussi. Avant, on obligeait les enfants à rester assis sur une chaise six heures par jour. Le programme était fixe et on évaluait chaque enfant selon le même indicateur. Aujourd’hui, on reconnaît chaque enfant comme unique et on s’adapte à ses spécificités, ses intérêts, ses capacités, pour qu’il ou elle puisse se développer et apprendre avec plaisir. Et sans surprise, les enfants adorent cette école nouvelle, ces pédagogies nouvelles. Nous retrouvons ces familles en forêt et transmettons aux enfants des compétences plus terrestres comme allumer un feu, cueillir et préparer des plantes sauvages comestibles, trouver leur voie. C’est dingue, au début du 21ème siècle encore, la plupart des gens ne faisaient pas ce qu’ils aimaient et ne trouvaient pas de sens à leur vie. Tout le monde était rangé dans une boîte, un système qui se fichait pas mal des passions de chacun et chacune. Tout cela a bien évidemment changé et on voit des gens heureux désormais. Le nombre de burn-out et dépressions a drastiquement diminué. Les métiers ont évolué et soutiennent désormais la vie au lieu de la détruire.
Notre consommation énergétique a vraiment diminué, nous utilisons beaucoup la basse technologie pour nous chauffer par exemple, avec des panneaux solaires thermiques. Autrement, pour l’électricité, nous ne dépendons d’aucune grande entreprise qui centralise la production. Nous avons plutôt des milliers de petites éoliennes, panneaux solaires photovoltaïques et mini-centrales hydroélectriques. Nous nous sommes même mis à faire des vélos d’appartement des producteurs d’électricité. Les fitness ont donc dû fermer. Le surpoids n’est d’ailleurs plus un problème de santé publique, car tout le monde est sportif dans ses déplacements et dans la mesure de ses capacités. Notre consommation de junk food a aussi largement diminué mettant en faillite les chaînes de fast food. On leur préfère la nourriture slow, ce mouvement importé d’Italie. D’ailleurs tout est devenu lent. Avant les gens couraient dans tous les sens, mais on ne savait pas bien pourquoi. C’était probablement pour fuir le malaise grandissant. Alors on a misé sur l’accompagnement psychologique et les être humains ont guéri de leurs peurs. Cela faisait vraiment longtemps que ça durait. Les gens se fâchent toujours, mais résolvent leurs problèmes en exprimant leurs sentiments et besoins, en prenant la responsabilité de ce qui leur arrive et ces nouvelles relations changent tout. Ainsi, les relations sociales, amicales et familiales sont devenues précieuses, peut-être même la chose la plus précieuse dans cette société. L’individualisme du 20ème et 21ème siècles était vraiment bizarre. Les communautés se sont recréées et évidemment le sentiment de sécurité a grandi au cœur de la population. Cela a eu comme effet de détourner les gens de l’argent, qui auparavant prétendait satisfaire tous nos besoins.
Aujourd’hui, les gens passent beaucoup de temps ensemble. Il n’y plus de séparation entre nature et humains désormais, cela appartenait à l’ancienne manière de penser le monde. Et il y aurait encore tellement à dire…

Tout ce que je peux dire en résumé c’est que le virage, nous l’avons pris. Et il était bien moins pire que ce que nous pensions. Ce virage a été joyeux, parfois difficile mais jamais insupportable car nous étions ensemble, solidaires, unis.

Objectifs des élections

Le climat s’emballe, la Terre s’embrase, la vie se meurt… Mon objectif principal est de donner une voix à la grande partie des Vaudois-es qui sont préoccupé-es par les crises actuelles et à venir, et qui exigent des actions politiques fortes et urgentes. Les catastrophes sont déjà là, la pandémie en est un malheureux exemple, elle qui a pour origine les destructions massives de notre environnement. La situation s’annonce pire dans le futur. Une fois emballé, le climat tel que notre civilisation l’a connu est irrécupérable, le dérèglement climatique entraînant ce qu’on nomme des boucles de rétroactions. Par ailleurs, la forte pression des activités humaines sur les écosystèmes tendent à provoquer des effondrements. En effet, avec notre consommation excessive et inégale de ressources naturelles, les limites planétaires sont dépassées dans plusieurs domaines. Les écosystèmes se dégradent, compromettant notre accès aux ressources vitales. Tout est déjà connu depuis plusieurs décennies. Le premier moment pour agir, c’était il y a plus de 50 ans. Le dernier moment, c’est maintenant.

Regarder la réalité en face et se confronter à des informations anxiogènes qui remettent en question notre identité et vision du monde, n’est pas chose facile. Il existe nombre de stratégies d’évitement pour nous protéger et nous empêcher de prendre pleinement conscience de la réalité. Il semble aussi que le système actuel soit incapable de penser hors de son cadre de référence et propose des aberrations comme la croissance verte. Tout cela participe au fait que malgré la gravité et l’urgence de la situation, les solutions proposées sont en inadéquation totale avec les réalités terrestres. Les élus actuels sont certainement des dirigeants compétents, de bons capitaines de paquebot, mais, à l’image du Titanic, la direction choisie nous emmène droit à la catastrophe. N’auraient-ils pas réellement compris les enjeux vitaux de notre époque ?

La candidature AGISSONS POUR LA VIE donne une voix à cette part croissante de la population qui a conscience de la situation et exige des réponses politiques fortes et urgentes.

Programme

Dès le début de la législature en juin 2022, le programme que je propose, mettant en priorité absolue le feu qui brûle dans notre maison, et loin des programmes partisans et clivants, consiste à :

  1. Informer continuellement la population et les élu-es sur l’évolution de la situation écologique. Comme pour la pandémie de la COVID-19, les gouvernements cantonaux et fédéraux ont enchaîné les conférences de presse pour avertir le peuple suisse des dangers liés à la propagation du coronavirus. Pour la catastrophe écologique, plus diffuse et moins perceptible, il s’agit de faire exactement la même chose. Les données scientifiques sur le climat sont en constante évolution et les informations transmises à la population doit se faire régulièrement. Le 28 février 2022, le 2ème volet du 6ème rapport du GIEC sur les impacts sera dévoilé. Il est important que la population et les élu-es sachent exactement ce qu’il en est. En tant que membre du gouvernement vaudois, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour informer la population vaudoise.
  2. Promouvoir, par des campagnes de sensibilisation, les mesures à adopter, comme cela a été le cas pour la pandémie. Ces mesures doivent soutenir la transition vers une société en adéquation avec les limites planétaires. Elles permettent l’émergence d’une société post-énergies fossiles qui régénère les conditions de vie sur Terre. Cela concerne tous les secteurs de la société, des individus aux collectivités et des petites entreprises aux grandes multinationales. Individuellement, cela se fait en proposant des solutions qui permettent de réduire notre impact écologique. Collectivement, les initiatives résilientes et sobres énergétiquement doivent être généralisées. Concernant le secteur privé, l’innovation et la basse technologie seront encouragées et tout ce qui détruit nos conditions de vie sera interdit. Après deux ans de difficultés, notre société a réussi à sortir de la crise sanitaire. Il en ira exactement de même pour la crise écologique où nous trouverons de nouveaux repères, bien que cela durera quelques années de plus. Les mesures ne seront pas les mêmes, elles ne seront pas liberticides, sauf pour les libertés de polluer et de détruire. Si les mesures proposées par le gouvernement vaudois rencontrent trop d’oppositions populaires, comme cela a été le cas pendant la pandémie de la COVID-19, nous devrons changer de modèle de gouvernance pour éviter une impasse politique. Ce changement devra se faire en cours de législature.
  3. Construire un projet de société collectivement et démocratiquement par la mise en place d’un panel citoyen, comme la Convention Citoyenne pour le Climat en France ou le Forum Citoyen à Genève, afin d’embarquer toute la population vers une destination plus agréable et plus résiliente. En impliquant la population dans des démarches participatives, cela favorise l’émergence de solutions acceptables auxquelles la population adhérera plus facilement qu’avec des mesures imposées par des élu-es. Une partie importante de ces assemblées réside dans la formation des citoyen-nes par des expert-es scientifiques sur les dangers vitaux que représente la crise écologique, et sur les solutions possibles et réalisables dans les limites planétaires existantes. Ces assemblées sont représentatives du peuple, légitimes par les formations données, débouchent sur des solutions acceptables et sont efficaces en termes de temps, d’énergie et d’argent.

Agenda

14 février 2022 : Lancement officiel de la campagne électorale AGISSONS POUR LA VIE et promenade avec la Terre dans le district de Lausanne. Voir le discours et la lettre d’amour à la Terre.
28 février : La Terre brûle, vraiment ! Espace de discussions pour la sortie du 2ème volet du 6ème rapport du GIEC.
Rendez-vous à 12h sur la Place de la Riponne à Lausanne. Voir le discours et l’histoire de la Terre sur une année calendrier.

Médias

25 janvier : RTS

9 février : LFM

15 février : L’Écho

21 février : Radio Chablais

22 février : La Région

24 février : 24 heures

27 février : Le Temps

28 février : 20 minutes

2 mars : RTS (de 27:33 sur la vidéo)

3 mars : La Télé

10 mars : 24 heures

12 mars : Animaux Parlement

17 mars : Le Courrier

 

FAQ

Pourquoi vous présentez-vous ?
Je me présente pour représenter la population préoccupée par la crise écologique. J’ai moi-même peur et je me sens désespéré face à l’inaction politique. C’est un cri du cœur, un appel à la conscience et à l’action collectives.
 
Quelles sont vos qualités ?
Je suis déterminé, j’ai une intelligence rationnelle mais aussi émotionnelle, je suis engagé politiquement pour la cause écologique, nos conditions d’existence. J’ai de l’expérience dans la gestion de groupe et la prise de décisions collectives.
 
Pourquoi les Vaudois-es devraient voter pour vous ?
Parce qu’ils et elles sont nombreux-ses à être préoccupé-es par la crise écologique et exigent des actions politiques fortes face à l’urgence et la gravité de la situation et je souhaite donner une voix à cette large part de la population.
 
Quel est votre programme ?
Si je suis élu, je proposerais de construire un projet de société collectivement et démocratiquement, avec toute la population et donc tous les partis, en partant de la réalité des faits. Pour moi, la priorité sera de nous informer ensemble : nous avons toutes et tous besoin de la même base de compréhension. Ensuite nous pourrons construire des projets. J’ai, certes, connaissance de sources très inspirantes pour créer un programme, toutefois, pour surmonter les défis qui nous attendent, une construction collective sera bien plus prometteuse que d’imposer les idées d’une seule personne. C’est pourquoi je ne souhaite pas construire de programme comportant le risque de ne pas y être fidèle ou de l’imposer. Si nous ne partons pas du constat factuel que nous traversons une crise écologique profonde, toute proposition de programme est une fuite en avant.
 
Concrètement, comment allez-vous vous y prendre pour établir la même base de compréhension ?
Il s’agit d’informer continuellement sur l’évolution de la situation écologique comme ce fut le cas pour la situation épidémiologique. Concrètement, il s’agit de faire des conférences de presse comme l’ont fait les gouvernements cantonaux et fédéraux et dire ce qu’il en est de l’état des connaissances actuelles, sans cesse en évolution. Le 28 février, pendant cette campagne électorale, est sorti le 2ème volet du 6ème rapport du GIEC. La population et les élu-es doivent avoir connaissance de ce genre d’informations.
 
Concrètement, comment construirez-vous ce projet de société, collectivement et démocratiquement ?
En impliquant la population par des assemblées citoyennes ou grâce à des outils de démocratie participative, comme la Convention citoyenne pour le climat ou d’autres formes de participation qui ont fait leurs preuves.
 
Quelles seraient vos premières actions en tant que membre du gouvernement ?
J’organiserais une conférence de presse pour informer la population sur l’évolution de la situation écologique, notamment concernant la sortie du 2ème volet du 6ème rapport du GIEC qui est sorti le 28 février.
 
Comment vous situez-vous sur l’échiquier politique ?
Je souhaite sortir des clivages gauche-droite. Je suis pour protéger la vie sur Terre. Tout le monde veut vivre, non ?
  
Il y a déjà les Vert-es, les Vert’libéraux et les socialistes qui se préoccupent du climat, en quoi ferez-vous mieux qu’eux ?
Actuellement, rien n’est fait à la hauteur de l’urgence et la gravité de la situation, qu’on soit de gauche ou de droite. Je ne peux donc faire que mieux. Et je ferai tout ce que je peux.
 
Vous ne pensez pas que les élu-es font aussi ce qu’ils et elles peuvent ? Peut-être dans les contraintes de nos institutions ?
Probablement et peut-être que la situation actuelle ne pourra pas se résoudre avec le mode de pensée politique qui l’a engendré. D’où l’intérêt de modifier certains modes de fonctionnement de notre modèle politique et proposer un panel citoyen comme la Convention citoyenne pour le climat.
 
Vous avez usé de votre droit d’expression en manifestant dans la rue et maintenant, vous vous présentez au Conseil d’État. Avez-vous changé d’avis sur la politique ?
Non, le but reste toujours le même : alerter l’opinion publique sur la catastrophe que nous subissons et agir en conséquence. Tous les moyens sont intéressants à expérimenter en vue d’atteindre la même finalité : maintenir l’existence humaine sur Terre. C’est bien de cela dont nous parlons.
 
Vous prétendez donc que les élus n’ont pas la conscience de l’urgence et la gravité de la situation ?
C’est l’hypothèse que je propose. Sinon pourquoi n’agiraient-ils pas à la hauteur des enjeux ? Ils n’ont rien à gagner et tout à perdre puisque eux aussi dépendent de la Terre pour survivre. L’autre hypothèse que je propose est la situation inextricable dans laquelle nous sommes et l’impératif de vivifier la démocratie par des assemblées citoyennes tirées au sort comme le Convention citoyenne pour la climat. Mais pour cela les élu-es doivent lâcher un peu de leur pouvoir. Ils et elles ont le choix entre leur pouvoir et la survie de l’humanité sur Terre.
 
Prônez-vous une dictature verte ?
Non, puisque sans l’adhésion de la population et sans une vraie démocratie, nous allons droit dans le mur. En effet, la pandémie nous a montré que le peuple tient à ses droits et que sans l’adhésion de celui-ci, les mesures essentielles ne seront pas acceptées. Il est plus judicieux d’opter pour un panel citoyen tiré au sort qui délibère sur ces mesures.